Aller au contenu

 

La génération Y : Qui dirigera?

Nommer la génération Y

Les baby-boomers n'ont qu'un nom, et les X n'en ont que deux, si on accepte le terme de «génération sacrifiée» qu'on leur accole gentiment. Les Y, eux, en ont presque assez pour remplir un iPod! Voici comment ils ont souvent été qualifiés : «écho» ou «écho-boomers» (étant souvent les enfants des boomers), «génération du millénaire», «next», «nexters» ou «suivants» (parce qu'ils suivent les X et leur ressemblent, selon certains), «why» (qui sonne comme «Y» en anglais), «velos», «net», «www», «i-Generation», «Google Generation», «e-Generation», «digital kids», «digital natives» ou «génération numérique», «citoyendu monde», «caméléon», «glucose», «nexus», «boomerang generation», «generation We»... Ouf!

Pourquoi une telle profusion de noms? «Difficile à dire, répond Jacques Légaré, professeur émérite en démographie à l'Université de Montréal. Mais une chose est sûre, c'est qu'avant le baby-boom on ne mettait pas l'accent sur les distinctions entre les parents et les enfants. Les théories intergénérationnelles, c'est un phénomène assez récent, peut-être causé par l'écart de valeurs entre les boomers et leurs parents.» Mode passagère? En tout cas, s'il faut trouver autant de noms à ceux qui suivent les Y, les théoriciens intergénérationnels auront du pain sur la planche!